On considère comme invasives les espèces exotiques introduites par l’homme qui, par leur prolifération,
produisent des changements significatifs au niveau des écosystèmes.
Les espèces invasives en France sont originaires de tous les continents. Leur introduction par l’homme est un phénomène ancien volontaire ou accidentel. De nombreuses espèces ont par exemple été implantées à des fins d’ornement dans les jardins (Renouée du Japon), les bassins (Jussies), les aquariums (Myriophylle), ou à des fins économique (écrevisses américaines). D’autres sont arrivées accidentellement lors des échanges commerciaux internationaux (Frelon asiatique). Ces espèces sorties de leur biotope d’origine bénéficient de l’absence de prédateurs et se montrent parfois plus robustes et compétitives que les espèces autochtones occupant la même niche écologique. Elles supplantent ainsi les espèces autochtones et s’imposent dans les milieux naturels, d’où leur caractère invasif. |
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Quelques bons réflexes à avoir si vous identifiez une espèce exotique envahissante :
01. Prévenir un organisme compétent : l’Office Français de la Biodiversité est l’interlocuteur privilégié dans la lutte contre les Espèces Exotiques Envahissantes. Votre syndicat de rivière peut également vous conseiller en cas de présence d’une espèce exotique envahissante à proximité d’un cours d’eau ou d’une zone humide. | 02. N’intervenez pas vous-même en raison des risques de dissémination ou pour la santé | 03. Eviter la dissémination Ne pas transporter les végétaux, même fragmentaires, ni de terre susceptible de contenir leurs semences ou organes sur un autre site ; ne pas déplacer les espèces animales. |
L’introduction dans le milieu naturel d’une Espèce Exotique Envahissante, ou même son transport, est puni de trois ans d'emprisonnement et de 150 000 € d'amende (article L. 415-3 du code de l'environnement). |