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SMORE Syndicat Mixte de l’Œuf, de la Rimarde et de l’Essonne

L’écrevisse à pattes blanches
Austropotamobius pallipes

L’écrevisse à pattes blanches<br><nom-latin>Austropotamobius pallipes</nom-latin>
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Description

icone danger critique

L’écrevisse à pattes blanches est l’une des espèces autochtones, naturellement présente dans nos cours d’eau. Sa survie est aujourd’hui menacée à l’échelle nationale par la présence d’écrevisses exotiques, originaires d’Amérique, qui sont porteuses seine d’une maladie fongique (champignon microscopique) appelée Aphanomycose. Véritable « peste de l’écrevisse », ce parasite est capable d’anéantir en quelques semaines toute la population d’écrevisse à pattes blanches d’un cours d’eau.

Sur le bassin versant de l’Essonne, seulement deux sites de présence de l’écrevisse à pattes blanches subsistent. Le maintien de ces populations est très fragile et une surveillance est assurée par le SMORE pour sa préservation.

Ecologie de l’écrevisse à pattes blanches

Très discrète, l’écrevisse à pattes blanches passe la majeure partie de la journée à l’abris dans des caches creusées dans la berge ou sous le couvert de pierres et de débris végétaux. Elle ne sort que quelques heures par jour pour se nourrir.

L’espèce est très exigeante quant à la qualité du cours d’eau. Sa reproduction se déclenche uniquement lorsque la température de l’eau passe sous les 10 °C. Quelques semaines après l’accouplement, la femelle pond entre 60 et 70 œufs qu’elle conserve bien protégés sous son abdomen. Après l’éclosion au printemps, les petits y demeureront en sécurité jusqu’à leur première mue. Les jeunes écrevisses entament alors une longue phase de croissance de 3 ans jusqu’à atteindre leur maturité sexuelle.

dessin sur le cycle de l'écrevisse

Espèces menacées

La survie de l’écrevisse à pattes blanches est aujourd’hui fortement menacée par la présence d’écrevisses exotiques, et surtout par la peste de l’écrevisse dont elles sont porteuses seines.

Cette maladie se propage soit directement par contact avec des écrevisses exotiques, soit par un autre vecteur, humaines, poissons ou matériel mouillé. Le pathogène est très résistant et reste contagieux même après quelques semaines hors de l’eau.

Afin de protéger les populations d’écrevisses à pattes blanches et de limiter la propagation de la peste de l’écrevisse, il est impératif de ne pas déplacer les écrevisses exotiques, mêmes mortes. Leur transport et introduction dans un milieu aquatique naturel ou artificiel est formellement interdit.

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