La Rimarde prend naissance sur la commune de Nibelle, sa source officielle est située au niveau de l’étang des Templiers, mais des sources et écoulements intermittents sont observés plus en amont dans la forêt d’Orléans. Comme pour l’Œuf, la vallée est peu marquée jusqu’à Courcelles le Roi puis s’enfonce progressivement dans le plateau calcaire.
Les débits soutenus de la Rimarde sont propices au maintien d’espèces aquatiques patrimoniales. En premier lieu, l’écrevisse à pattes blanches est présente sur quelques ruisseaux préservés de la tête de bassin. Ce crustacé d’eau douce, en danger critique d’extinction à l’échelle régionale, est particulièrement vulnérable aux perturbations du milieu, et surtout à l’introduction d’espèces d’écrevisses exotiques. D’autres espèces piscicoles patrimoniales sont bien représentées comme le Chabot qui nécessite des habitats de qualité ainsi qu’une eau bien oxygénée, et la Bouvière dont la relation symbiotique avec les moules d’eau douce est remarquable. De nombreuses espèces d’amphibiens trouvent également refuge en fond de vallée et sur les têtes de bassin, comme la Rainette verte, la Salamandre tachetée, le Triton crêté, le Triton marbré, et le triton palmé.
La qualité des eaux de la Rimarde est globalement bonne, mais reste perturbée par les nitrates et les matières phosphorées issues essentiellement de l’activité agricole.
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