L’Essonne nait dans le parc du Château de Rocheplatte, sur la commune d’Aulnay la Rivière, de la confluence entre l’Œuf et la Rimarde. Elle ne dispose donc officiellement pas de source, mais on peut considérer d’un point de vue hydrologique que l’Œuf constitue son cours amont.
La légende dit que l’origine de l’appellation « Œuf » serait issue de l’erreur d’un moine copiste. Le nom « Essonne » était en effet abrégé en « Eff » sur les cartes du Moyen Âge, le « s » étant noté « f » à cette époque. Le « Ess », ainsi transposé en « Eff » aurait été interprété en « Œuf » lors de la copie d’une carte.
L’Essonne s’écoule au sein d’une large vallée tourbeuse, alternant biefs artificiels au droit des nombreux moulins jalonnant son cours et tronçons plus sauvages. Le lit majeur abrite un vaste réseau de roselières qui constitue à l’échelle nationale la plus grande roselière non rattachée à un étang. Ces roselières sont un maillon essentiel de l’un des deux axes majeurs de migration de l’avifaune entre les vallées de la Seine et de la Loire. Elles offrent une aire de reproduction et d’hivernage pour de nombreuses espèces comme la bécassine des marais, le râle d’eau ou encore les sarcelles. Les roselières de l’Essonne sont également un site de nidification d’importance majeure pour la conservation du busard des roseaux espèce en danger critique d’extinction en Région. Plus discret, le petit escargot Vertigo de Desmoulins y trouve également un habitat favorable.
D’un point de vue piscicole, le brochet règne en maitre sur les eaux de l’Essonne. Prédateur ultime de nos cours d’eau, sa présence témoigne de la bonne santé de l’ensemble de l’écosystème.
La qualité des eaux de l’Essonne est bonne à très bonne. Elle est suivie au niveau de la station de référence de Buno-Bonneveaux.
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